Responsable Pas Coupable !
#2 La Culpabilité Te Pousse A 3 Comportements
Temps de lecture 3 min !
Si tu lis cet article c’est probablement que la culpabilité est un sujet qui te parle, un sentiment que tu connais bien…
As-tu évaluer ton niveau de culpabilité, grâce au Test en 3 Questions ?
Le but est de prendre conscience de ton niveau de culpabilité et d’en comprendre les schémas pour mieux t’en libérer et t’épanouir davantage.
Intro
Si tu as lu l’article #1 “L’Origine De La Culpabilité”, tu as compris que :
- Tu te sens coupable parce que tu as une intelligence émotionnelle
- Que le but premier de la culpabilité est que tu ne réitères pas le comportement et que tu le réajustes, que tu l’optimises…
- Le problème c’est que, pour cela, la culpabilité crée une sensation plus ou moins désagréable dans ton cerveau que tu vas, inconsciemment, chercher à fuir le plus rapidement possible. C’est ton cerveau reptilien qui prend alors les commandes et te pousse dans 3 comportements de Ré-Actions…
Laquelle est ta réaction habituelle « préférée » ? 😊
1. L’Immobilisme
- Peut-être que déjà, en règle générale, tu as du mal à faire des choix et à prendre des décisions ou dire ce que tu penses par peur d’échouer et/ou de blesser.
Alors quand tu fais une « erreur » qui « blesse » plus ou moins quelqu’un là, c’est la panique !
- La Ré-Action primaire de ton cerveau pour échapper à la sensation de Culpabilité, peut être : l’Immobilisme !
- Tu n’oses alors plus bouger, plus prendre de décision, plus dire, faire ou être... Et tu te laisses porter par les désirs et besoins des autres, par ce que l’on t’impose.
- Ton cerveau a probablement intégré peu à peu qu’il est « moins dangereux » pour toi de mettre tes besoins de côté, que de rendre qui que ce soit mécontent.
Car ta peur du rejet et ton besoin d’être accepté.e, d’être reconnu.e comme une « bonne » personne sont primordiaux pour toi.
2. La Fuite
*(alors ici 2. fuite / déresponsabilisation et 3. attaque / autoflagellation peuvent s’intervertir selon les sensibilités et habitudes de chacun.e… le but est juste de comprendre le mécanisme)
- Un moyen, selon les mécanismes du cerveau, d’échapper à la culpabilité, va être de trouver un autre coupable que soi. Inconsciemment, on estime que se défausser, rejeter la faute, permet de sortir de cette culpabilité.
- Exemple concret lors d’une séparation, d’un divorce, surtout lorsqu’il y a des enfants. Pourquoi la plupart des séparations sont conflictuelles ? Parce qu’il se peut que les parents ne veuillent pas prendre la responsabilité de la séparation, de « l’échec » du couple et aussi potentiellement de la souffrance des enfants. C’est alors, qu’ils entrent dans la bataille de « à qui la faute ».
- Mais chercher un autre « coupable » que soi, revient clairement à se DERESPONSABILISER et donc à s’enlever son propre pouvoir de décision, de choix.
Quand on cherche un responsable à l’extérieur de soi :
- On s’enlève la responsabilité, le pouvoir qu’on a eu sur la situation, le choix, aussi « mauvais » soit-il, des mots ou des agissements qu’on a pu avoir. C’est donc s’enlever la possibilité de choisir d’autres mots et/ou agissements la fois prochaine dans d’autres situations plus ou moins similaires.
- On s’éloigne de la recherche de solution, d’amélioration de ses comportements « problématiques » et donc du fait de « s’améliorer » et d’avancer un peu plus vers l’amour de soi et l’épanouissement.
- Un exemple concret : une personne qui n’est pas « heureuse » dans sa vie, qui se lamente ou est en colère, rejette bien souvent la faute de son « malheur » sur ses parents, la société, son patron, son.sa conjoint.e… Ce qui ne veut pas dire que les autres, sont parfaits et irréprochables. Mais en rejetant la faute, la personne s’éloigne de la possibilité de chercher en elle une solution plus acceptable et de FAIRE DES CHOIX, DE PRENDRE DES DÉCISIONS et donc parfois de RENONCER.
3. L’Attaque
La culpabilité peut aussi engendrer un comportement enfermant et autodestructeur. « S’autoflageller », se faire du mal, se punir, se mésestimer pour avoir fait une erreur, avoir fait « souffrir » l’autre.
- Lorsque l’on a intégré depuis l’enfance qu’on n’est PAS ASSEZ ou TROP, qu’on n’est pas comme il faut et donc qu’on ne mérite pas… la moindre erreur vient appuyer encore et encore sur la culpabilité et donc sur le « besoin » de se punir.
- Chaque erreur est une piqûre de rappel qui vient enfoncer et renforcer encore un peu plus la croyance que « c’est bien fait, de toute façon je ne suis pas comme il faut, je ne mérite que ce qu’il m’arrive, je suis mauvais.e, bête, pas intéressant.e ou important.e… »
- Dans ce cas de figure, la souffrance est très importante et les sensations liées à la culpabilité peuvent être insupportables ! A tel point que la personne va chercher n’importe quelle alternative pour en sortir. Et là, plus le niveau d’estime de soi (en rapport avec l’amour qu’on a reçu ou non enfant) est bas, plus la souffrance risque d’être grande, plus la stratégie d’évitement de la souffrance risque d’être violente… Allant du simple évitement autour de quelques pensées négatives, rabaissantes sur soi, à des comportements d’autodestruction pour se faire payer (alcool, drogues, anorexie, boulimie, relations toxiques, violence, agressivité, dépression, suicide…)
Inconsciemment, « se faire payer » semble être un schéma automatique, celui qui apparaît au cerveau comme une évidence pour de nombreuses personnes.
Pourtant, ce mécanisme nous éloigne de l’essence même de la fonction de la culpabilité, à savoir, l’amélioration des comportements.
Donc pour résumer, OK la culpabilité est un sentiment extrêmement désagréable qui est peut-être intégré chez toi depuis très longtemps et de façon systématique. Mais encore une fois, ce n’est qu’un schéma, qu’un mécanisme de ton cerveau et tu as le pouvoir, si tu le décides, de changer cette habitude grâce, notamment, à la plasticité* de ton cerveau ! *(sa faculté à se modifier)
1h de Coaching Pour Modifier Tes Schémas Bloquants
Lire l’article « Les 5 Piliers Vers l’Epanouissement »
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Emilie