Responsable Pas Coupable !
#1 L’Origine De La Culpabilité
Temps de lecture 5 min !
Si tu lis cet article c’est probablement que la culpabilité est un sujet qui te parle, un sentiment que tu connais bien…
As-tu évaluer ton niveau de culpabilité, grâce au Test en 3 Questions ?
Le but est de prendre conscience de ton niveau de culpabilité et d’en comprendre les schémas pour mieux t’en libérer et t’épanouir davantage.
1. La Culpabilité C’Est Quoi ?
Définition
- “La culpabilité est une émotion causée par la transgression d’une norme morale (…)” blablabla ! Si tu veux la définition chiante et pleine de termes “techniques”, va sur Wikipedia ! 😉
Ici j’ai envie de te parler comme à un.e humain.e, pas comme à un juge ou à un prof qui va évaluer la crédibilité de cet article au nombre de termes savants employés !
- Bref, en d’autres termes : la culpabilité vient quand tu fais, dis ou choisis quelque chose, qui « blesse » physiquement et/ou moralement une autre personne. Tu fais alors directement le lien entre ton choix, ton action et/ou tes paroles et la « souffrance » qu’ils causent à cet autre. Tu te sens alors plus ou moins mal et tu cherches à réparer ou ne pas réitérer “l’erreur”.
- La bonne nouvelle ?!!! C’est que si tu as de la culpabilité, tu as aussi forcément de l’empathie ! Car sans elle, tu ne prêterais pas attention à la « souffrance » de cette autre personne. Et l’empathie est une forme d’intelligence émotionnelle indiscutable, dont tout être humain a besoin pour vivre en harmonie avec les autres, la nature et soi-même !
Lire l’article « Les 5 Piliers Vers l’Epanouissement »
2. Tu Culpabilises Parce Que Tu Es Humain.e
Attention ici, il va s’agir d’explications très largement schématisées volontairement pour simplifier ta compréhension et pour que ton cerveau fasse le lien facilement entre toutes ces infos.
- Déjà présente chez les premiers humain.es, cette émotion de culpabilité est liée à des fonctions cérébrales particulières qui ont permis la survie de l’espèce.
Pour faire court, à la préhistoire, par exemple, une maman* qui n’avait pas fait « ce qu’il faut » pour nourrir son bébé ou le soigner et qui le constatait mort, ressentait la culpabilité d’avoir « nuit » à son bébé par son comportement. Ce constat, ce lien entre son comportement et le « dommage » causé sur le bébé, entraînait cérébralement la recherche d’une solution pour « réparer » la faute ou pour s’améliorer la fois suivante.
(* ici je prends volontairement l’exemple des mères car elles portent souvent une culpabilité TRÈS importante)
- L’activation de la culpabilité dans le cerveau occasionne des sensations physiques et mentales tellement désagréables que la personne va tout faire pour en sortir le plus vite possible et ne pas se les infliger à nouveau.
Ceci lui permettant donc, de se rappeler et de ne pas commettre à nouveau l’erreur.
La personne va donc inconsciemment y réfléchir et élaborer une nouvelle stratégie, va chercher de nouvelles solutions, de nouveaux comportements, dans des situations similaires, pour ne plus faire de mal à l’autre et ne plus subir ces sensations désagréables.
- C’est ainsi que l’espèce humaine, espèce sociale, égocentrée mais aussi bienveillante instinctivement envers les autres, a progressivement adapté ses comportements et trouver des solutions mieux adaptées au développement de notre civilisation. Le but : préserver l’autre et se préserver soi-même de ces souffrances.
Bon d’accord ce mécanisme a été très utile et c’est grâce à lui que chacun de nous est probablement là aujourd’hui… cependant, il est peut-être temps, d’un point de vue de l’évolution, étant donné que nous ne sommes plus à la préhistoire, de laisser tomber ces mécanismes nous infligeant de la souffrance pour ne plus garder que leur essence, à savoir la recherche d’amélioration.
Dans cet article, lire le 4. Responsabilisation et Education
3. La Culpabilité Inculquée Dès l’Enfance
- La culpabilité renvoie également directement à la peur du rejet. Puisque l’un de nos besoins fondamentaux est la reconnaissance, l’amour des autres et le sentiment d’appartenance, l’erreur et la souffrance de l’autre occasionnent aussi chez le.la « fautif.ve », la peur d’être rejeté.e.
- Et malheureusement encore aujourd’hui, notre éducation est très en lien avec ce mode de fonctionnement : l’apprentissage par la culpabilité !
«Tu n’as pas fait comme il faut et moi, adulte (parent, professeur…), suis fâché.e, triste, en colère… => l’empathie de l’enfant le pousse à se sentir coupable du « mal-être » de l’adulte, de ses états d’âme et donc à avoir honte et peur d’être rejeté.e, donc à se sentir coupable ! Et donc éventuellement à faire mieux la fois suivante… mais pour l’autre, hein du coup, pas pour lui.elle….
- SCHEMA complètement intégré aujourd’hui dans nos relations aux autres… la culpabilité de ne jamais être assez ceci ou d’être trop cela, de ne pas faire ou dire ce qu’il faut… que ce soit avec nos parents, nos enfants, notre conjoint.e, patron, collègues, ami.es…(Ceci renvoyant au besoin de se conformer, de ne pas savoir dire NON, de vouloir faire plaisir et à la peur du conflit…)
Ne serait-il pas temps d’évoluer vers autre chose de moins enfermant, de plus épanouissant ?
Nos enfants ne sont-ils pas capables d’apprendre, d’intégrer en-dehors de la peur de décevoir ?
1h de Coaching Pour Modifier Tes Schémas Bloquants
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Emilie